Juillet 2024

PEINDRE LE DIMANCHE...

La peinture m’a saisie il y a 6 ans. Je voulais peindre mais quoi ? Comment ? Inscription à un cours où toute liberté était laissée aux élèves, le professeur n’intervenant que pour des corrections et des conseils, c’était parfait pour moi traumatisée par des cours d’arts plastiques scolaires : j’ai le souvenir d’une pauvre fleur en plastique dans un vase juché sur une sellette – Vous avez une heure pour reproduire le sujet !  « Vous dépassez les traits, il faut mettre la couleur en respectant les traits ». Le coloriage comme activité relaxante ? Très peu pour moi... 
Pendant 2 ans (l’atelier a fermé en 2020) j’ai choisi de faire de la ...copie. Après tout la copie figurait dans l’enseignement traditionnel jusqu’à la moitié du siècle dernier ? Ce n’étaient pas des copies fidèles – sinon je n’exposerais pas aujourd’hui, je serais devenue faussaire ! – mais plutôt des interprétations, comme en musique. Et j’ai beaucoup appris. 
J’ai donc fait, en autodidacte, une école d’art buissonnière, plus lente mais peut-être moins contraignante. Dans mon « Musée Imaginaire » il y a Monet et Bonnard, les Montparnos, Morisot, Valadon, Van Dongen, Rotkho. Un tableau est la trace d’un cheminement, d’une pensée qui s’incarne, nourrie d’observations, de retours en arrière, de pauses. Une halte sur la route ou la destination finale du voyage ? Tout dépend, c’est au spectateur de prendre le relais de l’artiste : « J’aimerais visiter ce pays » ou « On est où là ? Je ne reconnais rien » ou encore « Qu’est ce que c’est moche ici » ! 
Vous prenez un billet ?
Je tiens à remercier chaleureusement Richard et Isabelle Dubienec de m’accueillir dans leur galerie pour une première exposition publique.
BeLnence

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Jean Luc DESGROLARD crée des pyrogravures d’art sur bois. Réalisés au stylet pyrograveur, ces tableaux originaux allient travail de la matière et précision quasi photographique des détails. L’animal est mis en relief à travers le jeu des dessins du bois et des effets de contraste obtenus par la gravure.

Formée à l’école Boulle en ébénisterie et marqueterie, et installée à Saint Étienne, Marie Dubois a assez vite eu envie de s’éloigner de l’artisanat traditionnel en modernisant la marqueterie, pour la rendre abstraite plutôt que figurative. Les œuvres qu’elle nous présente ne sont donc pas des meubles, mais bien des tableaux abstraits, souvent grand format, ainsi que des luminaires et des bijoux. Autre défi qu’elle s’est donnée : travailler en monochrome. Certains tableaux sont jaunes, ou rouges, ou verts ou encore présentent des variations en bois naturels et bois noircis. Son approche de la marqueterie emprunte au travail des mosaïstes : elle choisit d’abord des pièces qui correspondent aux axes de la création sur laquelle elle œuvre, et elle y ajoute d’autres teintes, d’autres veines de bois, dans lesquelles elle incruste parfois d’autres matériaux comme du laiton ou du cuivre. Un travail d’une grande originalité.

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